PETRICHOR

Publié le par Carabin

PETRICHOR: odeur particulière, habituellement agréable, que prend la terre après la pluie. Ce mot a été forgé en 1964 par deux géologues australiens, J. Bear and R. G. Thomas (Nature 993/2), qui dénomaient ainsi le liquide huileux qui coule de certaines roches pendant les périodes sèches, et qui, après la pluie, dégage une odeur agréable. Il a ensuite été généralisé par l'usage à l'odeur de la terre après la pluie. Il est formé à partir du grec petros, pierre et ichor, le sang des dieux dans la mythologie grecque.

Publié dans Le mot du jour

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P
Je me laissais envahir par ce pétrichor si apaisant.
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B
Bonsoir. Retraitée, j'ai appris ce mot jeudi dernier lors d'une dictée mensuelle organisée par le CCAS de Marly le Roi. Il n'est jamais trop tard. Je me permets de vous signaler une petite faute dans votre texte : "qui dénommaient" et non "qui dénomaient". Merci. Cordialement
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B
Coquille in Pétrichor: qui dénomaient ainsi le liquide huileux: deux m à dénommer. Bàv, ebs
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P
qui veut bien écrire une phrase avec le mot &quot;pétrichor&quot; ?<br /> faut pouvoir le placer dans une conversation au cours d'un repas....! (lol)
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C
Bonjour,<br /> <br /> Petite question : petrichor, c'est masculin ou féminin ??<br /> Merci d'avance
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L
« L’odeur de la terre après la pluie, on appelle ça le petrichor. Mais la ville mouillée, je crois que ça n’a pas de nom... »
D
la géosmine, qui parfois se mèle au petrichor donne cette arôme si particulier de terre humide, sur certains vins aussi décrié comme défaut d'arôme terreux-moisi. <br /> commentaire par devebe le 15/01/2008 <br /> <br /> PETRICHOR qui se prononce PETRIKOR, est aussi bien connu des Kinés (pétri corps)
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D
Carabin est trés branché oenologie. empyreumatique, et rancio c'était déjà lui.<br /> <br /> A présent PETRICHOR.<br /> <br /> En ce qui concerne la traduction de ichor par sang je tiens à apporter les précisions suivantes (copiées-collées)<br /> <br /> "La tradition est aujourd'hui bien établie de considérer l'ichor comme le sang des dieux mais son assise est très fragile car elle ne repose que sur un témoignage douteux. <br /> <br /> Le grec ancien ikhṓr a en général le sens de « lymphe, sérum, humeur, pus » (Platon, Aristote, etc.). On trouve aussi le sens « sang » chez Eschyle (Agamemnon, v. 1480) et chez Homère au vers 416 du chant V de l'Iliade où Dioné essuie le sang de sa fille Aphrodite blessée : <br /> Citation:<br /> Ἦ ῥα, καὶ ἀμφοτέρῃσιν ἀπ᾽ ἰχῶ χειρὸς ὀμόργνυ• <br /> <br /> Elle dit et, de ses deux [mains], le sang (ikhõ) du bras elle essuie ;"<br /> <br /> Conclusion méfiez vous d'Eschyle et d'Homère.<br /> <br /> Je ne diffuse cette info que parce qu'elle nous ramène à Aphrodite notre désormais fameuse anadyomène.<br /> <br /> Pour en finir avec elle, ne croyez pas qu'il s'agit seulement d'un mot ancien inutilisé (encore que je compte sur vous tous pour le remettre régulièrement au gout du jour), je l'ai touvé employé par Amélie Nothomb il y a quelques années dans la "Métaphysisque des tubes". <br /> commentaire posté par DEVEBE
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