Palindrome

Publié le par Norby

Bonjour,

Le mot du jour est palindrome (adj. & n.m.) : mot, phrase que l'on peut lire indifféremment de gauche à droite et de droite à gauche.

Publié dans Le mot du jour

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S
Et vous ne parlez pas des nombres palindromes ? Ce sont des entiers naturels (=positifs) qui ont la même valeur qu'on les lise de gauche à droite ou de droite à gauche.<br /> Exemples : 11, 505, 1991 etc.<br /> Dans l'intervalle de 1 à 9, il existe neuf palindromes,<br /> De 10 à 99, il existe neuf palindromes<br /> De 100 à 999 comme de 1000 à 9999, il existe 90 palindromes<br /> De 10 000 à 99 999 comme de 100 000 à 999 999, il existe 900 palindromes.<br /> La dernière année palindrome du 20e siècle a été 1991 ; la première du 21e siècle a été 2002.
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N
"Engage le jeu que je le gagne" -> vous l'avez pas mis celui-là! :-)
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R
D'accowe patwon ! je demaaande pawedon, c'était humouwe gwis-noiwe
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S
Eh, gold, t'as pas fini avec ta logorrhée, ta scriborrhée devrais-je dire, tu te casses quand au Mali qu'on soit un peu tranquille ? et fais gaffe au Mali de pas choper le virus
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N
Réponse de Norby : non mais dites-moi que je rêve...  Il y a de la "place" pour tout le monde ici, et même pour les commentaires de 3 pieds de long ! J'espère que vous avez simplement omis de marquer la mention "humour noir"...
A
de Perec toujours : <br /> "Pour un flacon d'Alcool !<br /> Un marin nantuckais immortalisait un combat colossal qui, par trois fois, opposait Achab au grand Cachalot blanc, à Moby Dick. Moby Dick! Son nom glaçait jusqu'aux plus forts, un frisson convulsif parcourut l'octogonal tillac. Moby Dick ! L'animal d'Astaroth, l'animal du Malin. Son grand corps blanc qu'un vol d'albatros partout, toujours, accompagnait, faisait, aurait-on dit, un trou au mitan du flot, un noyau blanc sur l'horizon azur, qui vous fascinait, qui vous attirait, qui vous horrifiait, trou sans fond, ravin blanc, sillon fulgurant d'un courroux virginal, couloir qui conduisait à la mort, puits vacant, profond, lacunal, vous aspirant jusqu'à l'hallucination, jusqu'au tournis ! Huis blanc d'un Styx plus nois qu'aucun goudron, tourbillon blafard du Malström ! Moby Dick ! On n'y faisait allusion qu'à mi-voix. Signons-nous, disait parfois un bosco pâlissant. L'on voyait plus d'un marin murmurant tout bas un dominus vobiscum.<br /> Alors, apparaissait Achab. Un sillon profond, d'un blanc blafard, traçait son cours parmi son poil gris, striait son front, zigzaguait, disparaissait sous son col. bancal, il s'appuyait sur un pilon ivoirin, moignon royal qu'on façonna jadis dans l'os palatin d'un grand rorqual..."<br /> <br /> Alors d'accord, entre son palindrome épuisant,ce roman lipogrammatique (pas de e cette fois), et quelques pangrammes célèbres (Portons dix bons whiskys à l'avocat goujat qui fumait au zoo), Perec s'est amusé!<br /> Sacré Georges.<br /> <br /> Par contre, un palindrome "artistique" est le mot IDEE plongé jusqu'à la moitié dans l'eau. Vous voyez ce que je veux dire?
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G
ET VOICI LE FAMEUX PALINDROME DE G.PEREC:<br /> <br /> Trace l'inégal palindrome. Neige. Bagatelle, dira Hercule. Le brut repentir, cet écrit né Perec. L'arc lu pèse trop, lis à vice-versa. <br /> <br /> Perte. Cerise d'une vérité banale, le Malstrom, Alep, mort édulcoré, crêpe porté de ce désir brisé d'un iota. Livre si aboli, tes sacres ont éreinté, cor cruel, nos albatros. Etre las, autel bâti, miette vice-versa du jeu que fit, nacré, médical, le sélénite relaps, ellipsoïdal.<br /> <br /> Ivre il bat, la turbine bat, l'isolé me ravale: le verre si obéi du Pernod -- eh, port su ! -- obsédante sonate teintée d'ivresse.<br /> <br /> Ce rêve se mit -- peste ! -- à blaguer. Beh ! L'art sec n'a si peu qu'algèbre s'élabore de l'or évalué. Idiome étiré, hésite, bâtard replié, l'os nu. Si, à la gêne sècrete-- verbe nul à l'instar de cinq occis--, rets amincis, drailles inégales, il, avatar espacé, caresse ce noir Belzebuth, ô il offensé, tire !<br /> <br /> L'écho fit (à désert): Salut, sang, robe et été.<br /> <br /> Fièvres.<br /> <br /> Adam, rauque; il écrit: Abrupt ogre, eh, cercueil, l'avenir tu, effilé, genial à la rue (murmure sud eu ne tire vaseline séparée; l'épeire gelée rode: Hep, mortel ?) lia ta balafre native.<br /> <br /> Litige. Regagner (et ne m'...).<br /> <br /> Ressac. Il frémit, se sape, na ! Eh, cavale! Timide, il nia ce sursaut.<br /> <br /> Hasard repu, tel, le magicien à morte me lit. Un ignare le rapsode, lacs ému, mixa, mêla:<br /> <br /> Hep, Oceano Nox, ô, béchamel azur ! Éjaculer ! Topaze !<br /> <br /> Le cèdre, malabar faible, Arsinoë le macule, mante ivre, glauque, pis, l'air atone (sic). Art sournois: si, médicinale, l'autre glace (Melba ?) l'un ? N'alertai ni pollen (retêter: gercé, repu, denté...) ni tobacco.<br /> <br /> Tu, désir, brio rimé, eh, prolixe nécrophore, tu ferres l'avenir velu, ocre, cromant-né ?<br /> <br /> Rage, l'ara. Veuglaire. Sedan, tes elzévirs t'obsèdent. Romain ? Exact. Et Nemrod selle ses Samson !<br /> <br /> Et nier téocalli ?<br /> <br /> Cave canem (car ce nu trop minois -- rembuscade d'éruptives à babil -- admonesta, fil accru, Têtebleu ! qu'Ariane évitât net.<br /> <br /> Attention, ébénier factice, ressorti du réel. Ci-git. Alpaga, gnôme, le héros se lamente, trompé, chocolat: ce laid totem, ord, nil aplati, rituel biscornu; ce sacré bédeau (quel bât ce Jésus!). Palace piégé, Torpédo drue si à fellah tôt ne peut ni le Big à ruer bezef.<br /> <br /> L'eugéniste en rut consuma d'art son épi d'éolienne ici rot (eh... rut ?). Toi, d'idem gin, élèvera, élu, bifocal, l'ithos et notre pathos à la hauteur de sec salamalec ?<br /> <br /> Élucider. Ion éclaté: Elle ? Tenu. Etna but (item mal famé), degré vide, julep: macédoine d'axiomes, sac semé d'École, véniel, ah, le verbe enivré (ne sucer ni arreter, eh ça jamais !) lu n'abolira le hasard ?<br /> <br /> Nu, ottoman à écho, l'art su, oh, tara zéro, belle Deborah, ô, sacre ! Pute, vertubleu, qualité si vertu à la part tarifé (décalitres ?) et nul n'a lu trop s'il séria de ce basilic Iseut.<br /> <br /> Il à prié bonzes, Samaritain, Tora, vilains monstres (idolâtre DNA en sus) rêvés, évaporés:<br /> <br /> Arbalète (bètes) en noce du Tell ivre-mort, émeri tu: O, trapu à elfe, il lie l'os, il lia jérémiade lucide. Petard! Rate ta reinette, bigleur cruel, non à ce lot ! Si, farcis-toi dito le coeur !<br /> <br /> Lied à monstre velu, ange ni bête, sec à pseudo délire: Tsarine (sellée, là), Cid, Arétin, abruti de Ninive, Déjanire. . .<br /> <br /> Le Phenix, eve de sables, écarté, ne peut égarer racines radiales en mana: l'Oubli, fétiche en argile.<br /> <br /> Foudre.<br /> <br /> Prix: Ile de la Gorgone en roc, et, ô, Licorne écartelée,<br /> <br /> Sirène, rumb à bannir à ma (Red n'osa) niére de mimosa:<br /> <br /> Paysage d'Ourcq ocre sous ive d'écale;<br /> <br /> Volcan. Roc: tarot célé du Père.<br /> <br /> Livres.<br /> <br /> Silène bavard, replié sur sa nullité (nu à je) belge: ipséité banale. L' (eh, ça !) hydromel à ri, psaltérion. Errée Lorelei...<br /> <br /> Fi ! Marmelade déviré d'Aladine. D'or, Noël: crèche (l'an ici taverne gelée dès bol...) à santon givré, fi !, culé de l'âne vairon.<br /> <br /> Lapalisse élu, gnoses sans orgueil (écru, sale, sec). Saluts: angiome. T'es si crâneur !<br /> <br /> . . .<br /> <br /> Rue. Narcisse ! Témoignas-tu ! l'ascèse, là, sur ce lieu gros, nasses ongulées...<br /> <br /> S'il a pal, noria vénale de Lucifer, vignot nasal (obsédée, le genre vaticinal), eh, Cercle, on rode, nid à la dérive, Dèdale (M. . . !) ramifié ?<br /> <br /> Le rôle erre, noir, et la spirale mord, y hache l'élan abêti: Espiègle (béjaune) Till: un as rusé.<br /> <br /> Il perdra. Va bene.<br /> <br /> Lis, servile repu d'électorat, cornac, Lovelace. De visu, oser ?<br /> <br /> Coq cru, ô, Degas, y'a pas, ô mime, de rein à sonder: à marin nabab, murène risée.<br /> <br /> Le trace en roc, ilote cornéen.<br /> <br /> O, grog, ale d'elixir perdu, ô, feligrane! Eh, cité, fil bu !<br /> <br /> ô ! l'anamnèse, lai d'arsenic, arrérage tué, pénétra ce sel-base de Vexin. Eh, pèlerin à (Je: devin inédit) urbanité radicale (elle s'en ira...), stérile, dodu.<br /> <br /> Espaces (été biné ? gnaule ?) verts.<br /> <br /> Nomade, il rue, ocelot. Idiot-sic rafistolé: canon ! Leur cruel gibet te niera, têtard raté, pédicule d'aimé rejailli.<br /> <br /> Soleil lie, fléau, partout ire (Métro, Mer, Ville...) tu déconnes. Été: bètel à brasero. Pavese versus Neandertal ! O, diserts noms ni à Livarot ni à Tir ! Amassez.<br /> <br /> N'obéir.<br /> <br /> Pali, tu es ici: lis abécédaires, lis portulan: l'un te sert-il ? à ce défi rattrapa l'autre ? Vise-t-il auquel but rêvé tu perças ?<br /> <br /> Oh, arobe d'ellébore, Zarathoustra! L'ohcéan à mot (Toundra ? Sahel ?) à ri: Lob à nul si à ma jachère, terrain récusé, nervi, née brève l'haleine véloce de mes casse-moix à (Déni, ô !) décampé.<br /> <br /> Lu, je diverge de ma flamme titubante: une telle (étal, ce noir édicule cela mal) ascèse drue tua, ha, l'As.<br /> <br /> Oh, taper ! Tontes ! Oh, tillac, ô, fibule à reve l'Énigme (d'idiot tu) rhétoricienne.<br /> <br /> Il, Oedipe, Nostradamus nocturne et, si né Guelfe, zébreur à Gibelin tué (pentothal ?), le faiseur d'ode protège.<br /> <br /> Ipéca...: lapsus.<br /> <br /> Eject à bleu qu'aède berça sec. Un roc si bleu ! Tir. ital.: palindrome tôt dialectal. Oc ? Oh, cep mort et né, mal essoré, hélé. Mon gag aplati gicle. Érudit rossérecit, ça freine, benoit, net.<br /> <br /> Ta tentative en air auquel bète, turc, califat se (nom d'Ali-Baba !) sévit, pure de -- d'ac ? -- submersion importune, crac, menace, vacilla, co-étreinte...<br /> <br /> Nos masses, elles dorment ? Etc... Axé ni à mort-né des bots. Rivez ! Les Etna de Serial-Guevara l'égarent. N'amorcer coulevrine.<br /> <br /> Valser. Refuter.<br /> <br /> Oh, porc en exil (Orphée), miroir brisé du toc cabotin et né du Perec: Regret éternel. L'opiniâtre. L'annu- lable.<br /> <br /> Mec, Alger tua l'élan ici démission. Ru ostracisé, notarial, si peu qu'Alger, Viet-Nam (élu caméléon !), Israël, Biafra, bal à merde: celez, apôtre Luc à Jéruzalem, ah ce boxon! On à écopé, ha, le maximum<br /> <br /> Escale d'os, pare le rang inutile. Métromane ici gamelle, tu perdras. Ah, tu as rusé! Cain! Lied imité la vache (à ne pas estimer) (flic assermenté, rengagé) régit.<br /> <br /> Il évita, nerf à la bataille trompé.<br /> <br /> Hé, dorée, l'Égérie pelée rape, sénile, sa vérité nue du sérum: rumeur à la laine, gel, if, feutrine, val, lieu-créche, ergot, pur, Bâtir ce lieu qu'Armada serve: if étété, éborgnas-tu l'astre sédatif ?<br /> <br /> Oh, célérités ! Nef ! Folie ! Oh, tubez ! Le brio ne cessera, ce cap sera ta valise; l'âge: ni sel-liard (sic) ni master-(sic)-coq, ni cédrats, ni la lune brève. Tercé, sénégalais, un soleil perdra ta bétise héritée (Moi-Dieu, la vérole!)<br /> <br /> Déroba le serbe glauque, pis, ancestral, hébreu (Galba et Septime-Sévère). Cesser, vidé et nié. Tetanos. Etna dès boustrophédon répudié. Boiser. Révèle l'avare mélo, s'il t'a béni, brutal tablier vil. Adios. Pilles, pale rétine, le sel, l'acide mercanti. Feu que Judas rêve, civette imitable, tu as alerté, sort à blason, leur croc. Et nier et n'oser. Casse-t-il, ô, baiser vil ? à toi, nu désir brisé, décédé, trope percé, roc lu. Détrompe la. Morts: l'Ame, l'Élan abêti, revenu. Désire ce trépas rêvé: Ci va ! S'il porte, sépulcral, ce repentir, cet écrit ne perturbe le lucre: Haridelle, ta gabegie ne mord ni la plage ni l'écart.<br /> <br /> <br /> <br /> Georges Perec,<br /> <br /> ......Vous voulez un peu d'aspirine ??<br /> <br />
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N
A noter le plus grand palindrome du monde par Perec ! (attention il donne mal a la tete)<br /> <br /> <br /> Dans le genre Palindrome alternatif il existe aussi les palindromes sylabiques (les sylabes se refletent mais pas l'othographes)
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G
En effet, il manquait "va venir"<br /> mea culpa !!
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T
Erratum pour Gold<br /> Le premier palindrome est:<br /> "Et la marine va papa venir à Malte"<br /> <br /> Vous trouverez sur ce site:<br /> www.fatrazie.com/atlas_du_palindrome.htm<br /> des renseignements intéressants sur ces jeux de lettres, de mots mais aussi de chiffres<br /> <br /> Bravo à Nordy et tous ceux et celles qui l'aident pour ce site
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C
Pour ceux et celles que cela intéressent on retrouve aux pages 97 et suivantes du folio essais sur la littérature potentielle le palindrome géant de Georges Pérec. Pour ceux qui voudrait initier leurs enfants aux contraintes oulipiennes faites leur lire "pourtant le dromadaire a bien bossé" d'Hubert ben Kemmoun. le site de l'oulipo donne la liste de toutes les contraintes et le site fratrazie de nombreux exemples de palindromes
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